Le marché de l'immobilier_octobre 2017
Le dernier observatoire du marché de l’immobilier ancien réalisé par ERA compare les données récoltées au sein du réseau sur les douze mois glissants de l’année en cours (2017) à ceux de l’année précédente (2016) afin de tenir compte des variations saisonnières. D’importants écarts sur l’ensemble du territoire sont observés.
Au niveau national, l’observatoire pointe une baisse de l’offre de 1,9% entrainant une hausse des prix de 3,9% alors que le volume de transactions augmente de 9,2%. Cette hausse des volumes se poursuit depuis le troisième trimestre 2016.
Au niveau national : l’augmentation de la demande et de la hausse des prix se poursuit
Sur l’ensemble du territoire, le prix de vente moyen en 2017 était de 215 857 €. En Ile-de-France, il s’établit à 281 293 € et en province il atteint 186 581 €.
En France, il faut compter 80 jours pour vendre son bien en 2017 (soit 7 jours en moins comparé à 2016).Ce délai est ramené à 67 jours en Ile-de-France (soit 6 jours en moins comparé à 2016) et reste long, mais stable en province en s’établissant à 95 jours.
Une hausse du volume de transactions est observée sur l’ensemble du territoire (+9,2%) mais elle est disparate : + 4,4% en Ile-de-France contre + 10,2% en province.
Concernant les exclusivités, le nombre de mandats obtenus augmente au niveau national avec un pic en Ile-de-France avec une hausse de 17,6% (contre 8,2 % en province).
A Paris : Un marché très prisé et des prix en hausse
La hausse des prix est principalement marquée à Paris, où elle atteint 6,9% en 2017 avec 8 707€/m² contre 8 145€/m² en 2016. Mais cette flambée des prix ne freine pas les acheteurs puisque le délai de vente est ramené à 55 jours en 2017 contre 60 en 2016. Avec une augmentation de 18,1% constatée au sein du réseau ERA, les volumes de ventes sont en très forte hausse.
*Méthodologie de l’observatoire ERA Immobilier. La période analysée est : octobre 2016 à septembre 2017 vs octobre 2015 à septembre 2016. Les chiffres communiqués par le réseau ERA portent sur les compromis de vente et non sur les actes authentiques. Cela permet de connaître par avance les tendances d’évolution des ventes qui seront constatées ultérieurement par actes authentiques, fournissant en cela une information très utile anticipant les statistiques du marché transmises par les organismes officiels. Les données récoltées permettent ainsi de dessiner les tendances d’évolution des ventes qui seront constatées ultérieurement par actes authentiques.Tandis que, les autres informations relatives au stock de biens disponibles à la vente, à l’évolution des prix et au délai de vente permettent d’évaluer les facteurs de tension ou de fluidité du marché.